Mouvement, Danse, Ecriture
Atelier du 6 juin 2009
L’atelier s’est déroulé autour d’un conte soufi, Le Secret. Il proposait aux participants d’accueillir et de protéger les secrets que tout un chacun porte en lui, « comme des chambres verrouillées, comme des livres écrits dans une langue très étrangère ».*
Ensuite chacun était invité à explorer, à partir d’espaces familiers de son enfance ou d’un temps plus récent, « un espace en plus », lieu de tous les possibles.
Puis il fut question de l’énigme constituant chaque personne, sous forme d’un jeu de devinette dont la réponse, écrite à l’encre sympathique, se révélait à la chaleur d’une flamme de bougie…
Ces différentes étapes furent développées entre mises en corps par le mouvement et la danse et mises en écriture sous forme de textes très brefs ou plus longs.
Chacun a pu déployer son univers sensible et poétique entre ombre et lumière et entrer peu à peu dans les questions, dans « tout ce qu’il y a de non résolu dans (son) cœur »* créant plus de lien avec sa part intime. Il y a eu des moments où l’émotion était présente en lien avec le thème du secret, et cette émotion a trouvé sa place et son sens au cours de l’atelier.
Le travail corporel, nouveau pour certains, a permis de découvrir la façon dont le corps peut se mettre en mouvement dans un espace intérieur fluide.
En écriture, certains ont été surpris de découvrir tant de capacités insoupçonnées chez les participants et en soi-même, que ce soit au moment de l’écriture de son propre texte ou de la lecture en groupe.
Les deux animatrices ont perçu qu’il y avait eu un « travail » à la fois profond et léger, et un accès à la découverte de soi pour l’ensemble du groupe.
Quelques retours des participants :
« Ca a été un très bel atelier, un espace sans jugement, un recueillement, un cœur commun. »
« L’accompagnement était adéquat et prudent, sachant faire attention à ne pas mettre les personnes dans leurs propres confrontations. Une très bonne relation de confiance a permis de réaliser chaque étape, sans échec. »
« Votre atelier était clair et avait une belle fluidité. »
* Rainer Maria Rilke
Isabelle Gueudré et Laure d’Hautefeuille